Du 28 au 29 novembre 2025, l’Association des Jeunes pour le Bien-être Familial (AJBF) a organisé, au Centre Seyo de Ouahigouya, un atelier bilan d’apprentissage et de capitalisation des bonnes pratiques du projet « Renforcement de la participation des jeunes dans la réponse humanitaire dans la région du Nord ».
Pendant deux jours, les 25 jeunes bénéficiaires du projet, âgés de 20 à 35 ans, ont procédé à l’évaluation de leurs acquis, identifié les défis rencontrés et partagé les leçons tirées de leur engagement. L’objectif de cette rencontre était de documenter les expériences vécues, de consolider les apprentissages et de poser les bases d’un engagement durable des jeunes dans l’action humanitaire.
Selon Azèta Kindo, chargée du projet, « les jeunes ont été recrutés, formés sur plusieurs thématiques et placés en mentorat dans diverses organisations. Ils ont ainsi pu découvrir de l’intérieur le fonctionnement de la réponse humanitaire, notamment à travers leur participation aux activités des clusters et leur implication dans la vie associative ».
Les échanges ont été marqués par des témoignages édifiants des jeunes bénéficiaires.
Adidjata Savadogo, l’une des participantes, confie :
« Avant le projet, je me sentais exclue. Grâce à ma participation, j’ai vu changer le regard des autres sur le handicap. Aujourd’hui, les gens comprennent que le handicap n’est pas une fatalité. Je remercie l’AJBF et Save the Children pour cette opportunité. »
Pour Léwé Traoré, autre bénéficiaire, l’impact du projet est tout aussi significatif :
« Ce projet m’a transformé. Les formations sur la redevabilité et l’inclusion m’ont beaucoup fait évoluer. Mon stage de trois mois à l’AJBF m’a permis de participer à des activités de sensibilisation, de formation et aux réunions de clusters. J’ai également changé mon regard sur le handicap. »
Mis en œuvre par l’AJBF dans la région du Nord, le projet a bénéficié de l’appui technique et financier de Save the Children. Il démontre que l’implication effective des jeunes dans la réponse humanitaire n’est pas seulement possible, mais constitue un levier essentiel pour des interventions plus efficaces, inclusives et durables.





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