La coordination de mise en œuvre du programme à l’école en toute sérénité a organisé une rencontre de présentation et de validation des résultats de l’enquête participative sur la santé mentale des enfants, le guide de coaching et des modules de formation sur la santé mentale au profit des acteurs du Ministère de l’Enseignement de Base et de la Promotion des Langues Nationales et des associations et ONG qui interviennent dans la protection et promotion des droits de l’enfant. L’atelier s’est ténu du 24 au 25 septembre 2024 dans la salle de réunion du Haut-Commissariat du Kadiogo.
Présidé par Monsieur Pingdwende Edouard KOAMA, Directeur Générale de l’ l’Institut National de Formation des Personnels de l’éducation (INFPE), l’atelier de présentation a connu comme points forts la présentation des structures de mise en œuvre, la présentation du programme à l’école en toute sérénité, la présentation des résultats de l’enquête participative sur la santé mentale, la présentation du guide de coaching psychologique des enfants, la présentation des modules de formation sur la santé mentale et la détermination de la stratégie pour la prise en compte de la santé mentale dans l’enseignement. La présentation des documents en santé mentale a été faite par le Docteur GIROUX Ibrahima, enseignant chercheur et spécialiste en santé mentale. Les résultats présentés sont les fruits d’une enquête qui a touché les acteurs de l’éducation, les acteurs de protection des enfants, les parents d’élèves et surtout les enfants dans les différentes zones d’intervention du programme et conduite par la coordination du programme en collaboration avec les organisations Partenaires et le Conseiller Régional, le Docteur Ibrahima GIROUX.
L’objectif de l’atelier était de recueillir et intégrer le point de vue des structures étatiques, des ONG et Associations travaillant dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’enfant dans les résultats, modules et guide de prise en charge de la santé mentale des enfants. Parmi les participants, nous avons les représentants du Secrétariat Général du MEBAPLN, des directions techniques, des cabinets du MEBAPLN et des ONG intervenant dans la protection des enfants. Pour eux, c’est une lueur d’espoir pour la protection et l’éducation des enfants au Burkina Faso. Pour MEDA Bob, spécialiste en protection de l’enfant au bureau international des droits de l’enfant et participant à l’atelier, les résultats présentés montrent que la thématique est suffisamment pertinente. « Nous sommes confiants que le projet a été bien mis en œuvre et que les résultats présentés sont réels », renchérit Madame Lydia Tapsoba, point focal genre à l’ambassade des Pays-Bas. Elle ajoute que l’intégration de la santé mentale dans l’enseignement vient à point nommé car pour elle, il est vraiment important de penser à la santé mentale « si nous voulons avoir des enfants qui évoluent dans un contexte sécure ». « La santé mentale est quelque chose d’innovent en matière d’éducation au Burkina Faso », confit le directeur Générale de l’Institut National de Formation des Personnels de l’éducation, Pingdwende Edouard KOAMA. Il continue en disant que parler de santé mentale à l’école vient à point nommé. Il est convaincu que c’est la solution à des problèmes assez sérieux surtout que cela est envisagé dans le cadre d’une prévention. Parlant de l’intégration des modules de santé mentale dans l’enseignement, le Directeur Général de l’INFPE reste confiant : « On a fait un grand pas dans le processus et nous ne doutons pas qu’ensemble, en se concertant nous puissions intégrer ce programme de santé mentale au niveau du programme initial au niveau de notre institut ».
Pour les organisateurs de l’atelier, c’est un ouf de soulagement. Selon la Coordonnatrice Nationale, Camille Charlotte ZOUGMOORE, l’objectif de l’atelier est atteint aux vues des échanges. Elle remercie les techniciens du ministère et des acteurs de protection. Ses gratitudes vont surtout à l’endroit des organisations partenaires et à Kinderpostzegels qui travaillent inlassablement pour promouvoir une éducation saine à tous les enfants du Burkina.
A l’issue de cet atelier, les participants ont fait des recommandations pour faciliter l’intégration du programme de santé mentale dans celui de l’éducation du Burkina Faso.
Association des Jeunes pour le Bien-être Familial (AJBF) 